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Critique La Casa De Papel Partie Four : Pas Révolutionnaire Pour Un Sou

Critique La Casa De Papel Partie Four : Pas Révolutionnaire Pour Un Sou
Critique La Casa De Papel Partie Four : Pas Révolutionnaire Pour Un Sou

Encore moins crédible que la partie iii, la quatrième partie de la Casa de Papel second’embourbe définitivement dans un braquage incohérent, musclé mais balourd.





En plein braquage de la banque d’Espagne, les complications arrivent de fifty’extérieur comme de 50’intérieur pour la bande de El Professor. Finie 50’époque où La Casa de Papel était une petite série indépendante produite par Antena 3 puisque maintenant Netflix a les pleins pouvoirs et y plonge ses gros sabots bien américanisés. C’est summation spectaculaire, summation dynamique, mais pas forcément addition intéressant.





Critique La Casa de Papel partie 4 : pas révolutionnaire pour un sou
©Netflix




Pourtant le créateur Alex Piña assure la primary mise sur son bébé, véritable phénomène mondial, en créant le studio de product espagnol Vancouver Media. Une façon de garder les mains dans la paella malgré une sévère baisse de régime narratif. Néanmoins, tous les ingrédients sont là pour faire perdurer notre addiction durant viii épisodes particulièrement soutenus, sans aucune faute de rythme. Sauf que le show ne semble summation savoir quoi dire, quoi faire, si ce n’est à tout faire exploser, surtout notre patience. 





Dios mio…





Après un cliffhanger carrément fou, cette saison proceed sur ce principe de psyche laisser hébété à chaque fin d’épisode. On reprend donc là où on sec’était arrêté. Nos braqueurs sont en mauvaises posture en pleine banque d’Espagne, Nairobi bien mal en betoken et le Professor anéanti. Deux chasses s’installent, à 50’intérieur et à 50’extérieur de la banque, pour nous faire partager les différents destins des personnages, de parfaits reflets scénaristiques pour nous maintenir sous pression. De là chacun se ressaisit et get un jeu du chat et de la souris bien familier entre imitation semblants et twists à n’en summation finir. Bref du tout cuit.





Mais de ce postulat inhérent et qui ressemble vaguement à une impasse narrative, la Casa de Papel change boy fusil d’épaule et transforme le present en véritable slasher en plein huis clos. Sur le papier, l’idée est astucieuse. Une infrastructure prétendument sécurisée devient un terrain miné où un assassin surentraîné fera tomber un à un nos petits chéris. L’occasion d’avoir de beaux moments sous tension et de dynamiser un peu le récit englué dans un interrogatoire interminable chez les policiers inefficaces, qui posent 35 fois les mêmes questions, ou les traditionnels conflits d’égos au sein des braqueurs en pleine crise d’adolescence.





Critique La Casa de Papel partie 4 : pas révolutionnaire pour un sou
©Netflix




Sauf que ce dynamisme paraît bien superficiel. Cela se traduit par l’ajout d’une violence extrêmement graphique, où les balles pleuvent comme en 14 malgré des tireurs atteints du syndrome du Stormtrooper. Chacun tire n’importe comment, tout explose, prend feu, pisse le sang, en gros « c’est la guerre mon colonel ». Un effet placebo pour palier à fifty’impasse narrative et qui sent bon l’excès de confiance de Netflix qui n’hésite pas à marteler cette quatrième partie de la Casa de Papel de musique stone à fond les ballons tout en usant des habituels artifices formels du demonstrate pour parfaire fifty’illusion. Jump cuts, voix off omniprésente et qui nous prend gentiment par la master, sauts dans le temps, retours en arrière, flashbacks, narration alternée, deus ex-machina à la pelle. Tout réalisme et toute plausibilité a désormais quitté ces murs. Du tout cuit on a dit.





Cependant, la Casa de Papel demeure une série attractive notamment via ses protagonistes attachants, en addition de rôles féminins extrêmement forts, qui n’hésite pas à susciter des considérations et critiques sociétales intéressantes. L’homosexualité, la transidentité ou même la procréation médicale assistée sont régulièrement abordées pour prôner le vivre ensemble quand des sujets lourds comme le viol ou et le syndrome post traumatique y sont longuement interpelés. Des interventions qui apportent une plus value narrative nuancée et bienvenue. Mais c’est mince, surtout quand c’est pour appuyer les traits de caractères de personnages qui virent au stéréotype stérile, devenus de véritables caricatures de ce qu’ils étaient.





La quatrième partie de la Casa de Papel est encore une fois follement addictive mais quelques bonnes idées ne suffiront pas à faire de cette peinture saturée la révolution attendue. Dommage, c’est parti pour durer…





La partie four de la Casa de Papel est disponible sur Netflix.